LGV et TGV en Chine et dans le monde

La LGV des jeux olympiques en Chine, septembre 2016

En 2015, Pékin et Zhangjiakou dans la province du Hebei ont été sélectionnés pour organiser les Jeux olympiques d'hiver de 2022. Le 2 septembre 2016, le vice-Premier ministre chinois Zhang Gaoli s'est félicité des progrès de construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse Beijing-Zhangjiakou, qui sera un important lien de transport pour les Jeux olympiques d'hiver de 2022.

Les Bullets chinois, été 2016

Deux trains à grande vitesse chinois, les Bullets ont été testés cet été 2016 à Zhengzhou dans le centre de la Chine : un nouveau record a été battu à 420 kms / h. Ce test était décisif car les trains se croisant ne sont écartés que de 1,6 mètre, nécessitant de nombreux calculs de résistance à l’air et d’aérodynamisme.
La Chine a le plus long réseau TGV du monde, avec plus de 19.000 kms de voies en service. 30.000 kms sont prévus pour 2020.
Les TGV chinois ont été construits grâce aux transferts de technologie des décideurs étrangers dont Alstom, Siemens, Bombardier et Kawasaki Heavy Industries. Les ingénieurs chinois ont re-conçu les composants ferroviaires internes et construit leurs propres trains : plus rapides, ils peuvent atteindre 380 kms / h, mais leur vitesse est réduite à 300 kms / h depuis la collision à Wenzhou le 23 juillet 2011.

chine TGV

Les relations entre Chine et Etats-Unis sont à l’orage le 10 juin 2016

Le projet de 370 kms de TGV entre Las Vegas et Los Angeles est annulé. La société de capital-investissement américaine XpressWest voulait construire sa 1ère ligne de TGV aux États-Unis. Le 17 septembre 2015, elle avait annoncé un partenariat avec le consortium chinois China Railway International qui regroupe toute l'industrie ferroviaire chinoise : le capital initial de la joint-venture était de 100 millions de dollars. .La CRI China Railways International devait délocaliser une partie de la production ; la CRI avait été créée en juillet 2015 pour répondre aux appels d'offres américains.
La partie américaine justifie le retrait à cause « des difficultés de CRI à tenir l’agenda demandé ».

La nouvelle Gare TGV à Urumqi en Chine, le 26 mai 2016
capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, au nord-ouest du pays.


TGV Lemaire

La Chine et ses projets en avril 2016

La ligne Pingtan (Fujian) - Taipei (Taiwan) fera 126 kms. Très coûteuse, elle est prévue pour 2030. Elle reliera l’île par un tunnel deux fois plus long que celui sous la Manche. Les études de faisabilité menées depuis 10 ans sont achevées côté chinois : on n’attend plus que la réponse de la partie insulaire.
Le Tibet : après la 1ère ligne ouverte en 2006 entre Golmud (Qinghai) et Lhassa, une nouvelle liaison Chengdu-Lhassa franchira 1 630 kms en 15 heures au lieu de 3 070 km en 44 heures. Le parcours passera sur le permafrost, et à des altitudes dépassant les 5 000 mètres. Depuis Chengdu, tête de pont vers le Tibet, l’axe pourrait être prolongé vers l’Inde et le Bengladesh.

Suspension du projet chinois de la LGV en Indonésie en janvier 2016

Le projet de construction de la Ligne à Grande Vitesse entre Jakarta et Bandung, sur l’île de Java en Indonésie, mené par un consortium de 4 entreprises d'Etat indonésiennes et la China Railway Corporation (CRC), a été suspendu mercredi 26 janvier 2016, moins d'une semaine après la cérémonie de lancement des travaux.
Le président indonésien Joko Widodo a lancé le 21 janvier 2016 les travaux de construction de la 1ère LGV de 160 kms pour 5,1 milliards d'€uros, et mise en service en 2019.
Le ministre indonésien des Transports, qui s'était initialement opposé au projet, a précisé que certains documents administratifs manquaient toujours au dossier ; ils permettent seulement un permis pour les 5 premiers kilomètres des 142 de la ligne.
La China Railway Corporation a déjà vu ses contrats annulés au Mexique en 2014 et en Thaïlande en 2015. La CRC avait pourtant emporté ce contrat indonésien d’une cinquantaine de kilomètres, après une longue compétition contre son concurrent japonais.



La Chine et son TGV vus par Li Keqiang en novembre 2015

La Chine se targue de plusieurs avantages dans le domaine du train à grande vitesse : des technologies de pointe, un rapport qualité / prix attrayant et une bonne compétitivité à l'international.
Le 25 novembre 2015, le 1er ministre chinois Li Keqiang a invité les dirigeants des pays du Centre et de l'Est de l'Europe à l'accompagner dans le TGV, depuis la gare du Nord de Suzhou jusqu'à Hongqiao à Shanghai. Un trajet de 22 minutes pour 91 kms.



Ce n'est pas la 1ère fois que Li Keqiang s'implique dans la promotion du TGV chinois avec l'étranger. C'est pourquoi on le surnomme le VRP du TGV.
En novembre 2013, Li Keqiang a signé avec le premier ministre roumain un accord de construction d'une ligne à grande vitesse en Roumanie. Il a annoncé la construction d'une ligne reliant Budapest à Belgrade.
En octobre 2014, la CREC (China Railway Engineering Corporation) a gagné l'appel d'offres pour l'étude et la conception d'un projet de LGV entre Moscou et Kazan.
Le 24 novembre 2015, Li Keqiang a suggéré au premier ministre estonien Taavi Röivas que la Chine pourrait proposer son TGV aux pays bordant la mer Baltique.
Le 23 novembre 2015, Li Keqiang annonçait, avec son homologue malaisien Najib Razak, un plan de coopération pour construire un TGV entre la Malaisie et Singapour.
Lors de son discours devant les délégués du sommet africain au Forum économique mondial, Li Keqiang a annoncé la participation de la Chine à la modernisation des réseaux ferré, routier et aérien du continent africain.

Déjà 1er mondial avec 19 000 kms de voies, le TGV chinois passera en 2020 à 30 000 kms, et le chemin de fer classique à 120 000 kms pour un transport moins polluant que celui par route.

La Chine et son TGV à 385 kms / heure en novembre 2015

Le 18 novembre 2015, une automotrice électrique à grande vitesse chinoise a atteint 385 km/h fin 2015 : ce test représente une phase importante vers son utilisation officielle.
Ce train a été conçu et produit par CSR Qingdao Sifant Co. et Liang Jianying, son ingénieur en chef. Il se caractérise par des innovations sur les plans de la sécurité, du confort et de l'efficacité énergétique, Il doit pouvoir fonctionner à une vitesse normale de 350 kms/h.
Ce 18 novembre 2015, il a été testé sous des conditions complexes, sur des ponts, dans des tunnels, sur des pentes et des virages, entre Datong et Xi'an.
Ce train a répondu à toutes les normes de conception du test. Il doit encore réussir des essais à charge élevée avant de parcourir le réseau ferroviaire de 600 000 kms de long, en 2016.

China Russia Canada America

En projet depuis 2014 : le Pékin-USA. On parlait alors d'un train qui irait de Pékin à Vancouver, puis de Chicago à Toronto et Montréal en 2 à 3 jours à peine. Il passerait dans un tunnel sous-marin sous les eaux glacées du détroit de Béring, puis entre la Russie et l’Alaska : sa longueur serait 4 fois plus longue que celle du tunnel sous la Manche.
Photo Wikimedia : la ligne China Russia Canada America de 13 000 kms à 350 kms/h.
Pour le moment, aucun échéancier précis n’a été évoqué pour cette ligne ferroviaire qui mettrait Pékin à portée de train de la côte ouest canado-américaine.



La Chine relie la Thaïlande

Le projet de construction d'un chemin de fer reliant la Chine à la Thaïlande devrait débuter en 2016 et être réalisé en 3 ans.  A suivre..
Le vice-Premier ministre thaïlandais, Tanasak Patimapragorn a indiqué que ce projet formera un moyen de transport important pour les marchandises et les personnes. Les 840 kms de la ligne relieront Kunming, dans la province chinoise du Yunnan, à la province thaïlandaise de Nong Khai (Bangkok) et la province de Rayong.

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